Son corps est avalanche de sensations, constellation sensible, déploiements imaginaires occasionnés par l’expérience de la scène. Un·e spectateur.ice parfait·e, voire idyllique, pour nombre d’interprètes ?
« (…) MASCARADE […] provoque chez les spectateur·ices des flux de pensée à tire-larigot, i·elles y ont vu (liste non exhaustive) : le madison et ses mouvements quelque peu mécaniques ; les carnavals dans le nord dela France, où habitant·es défilent sans penser qu’i·elles défilent ; le travail chorégraphique de Maguy Marin, un May B joyeux, éclatant, pétillant ; le carnaval de Bâle, avec ses nombreux confettis ; des Gilles — personnages masqués de carnaval en Belgique — pouvant se tromper, à l’imperfection touchante, braconnant dans leur corps pour rattraper le mouvement. »
KÉROUANTON (Joël), in « Le Dico du Spectateur », 2020.